Je t’aime autant que je te déteste et vice versa…

« La Haine n’est pas le contraire de l’Amour, c’en est l’envers. » Balzac.

Et hop, en quinze mots et tout autant de syllabes, je me la raconte un peu pour entamer ce nouveau trait d’humeur.

En fait, si j’étais tout à fait honnête, je vous dirais que j’ai simplement tapé sur Google : « citation amour haine » et ai cliqué sur le premier lien proposé, mais quitte à me la raconter, je ne vous le dis pas.

Quant au contenu de ce qui va suivre, je vous invite à vous référer au titre car tout y est résumé ou presque. Cela m’évite en plus de me tourner les méninges pour trouver une entrée en matière, que dis-je, une mise en bouche qui se serait avérée pompeuse voire carrément chiante…

Donc j’y vais franchement et gaiement et vous énumère ce(ux) qui provoque(nt) chez moi ce drôle de sentiment.

Je commence à juste titre par celui qui m’a donné l’idée de ce post qui n’est autre que Pete(r) Doherty. Il y a quelques années de ça je fustigeais cette loque au visage gras, caricature de l’adolescent détestable, vous savez celui qui ne sent pas très bon, même propre. Je ne pouvais pas supporter son ego de rock star en devenir, un Verlaine façon Lidl et son groupe de vrais/faux junkies sapés chez C.Klein. Et puis, un soir d’hiver 2009, à cette même époque ou à la simple évocation de son nom me faisait dégueuler un flot de critiques acerbes, et alors que je me trouve dans une coquette crêperie Carhaisienne, une sublime envolée de cordes Gainsbourienne posée sur des accords basiques de guitare folk titille mes oreilles et coupe mon élan alors que j’allais m’attaquer à l’œuf miroir de ma complète…Coït interrompu…

Emballé et plus encore, je me renseigne auprès du serveur qui, vous l’aurez compris, vient détruire des années de haine péfabriquée en m’annonçant qu’il s’agissait bien de celui que je maudissais.

La vidéo ci-dessus est un parfait condensé de la relation que j’entretiens avec ce personnage. Le clip représente tout ce que je déteste chez lui et a contrario le morceau est (à mon humble avis) vraiment beau, à l’image d’ailleurs de l’ensemble de ce premier album solo…

Dans un registre bien différent (quoique), je suis sujet à de drôles de sensations lorsqu'arrive le moment de la première cigarette de la journée!! C'est toujours un instant bizarre pour moi. Pour la situer un peu, celle-ci intervient souvent environ une heure après avoir laisser de côté Morphée. Je ne suis pas vraiment sûr que je l'attends spécialement avec impatience (euphémisme pour parler de l'addiction), mais, alors que tous mes sens se mettent progressivement en route, je me sens quand même plutôt bien et, tel le cow-boy Marlboro, j'en arrive à croire aux bienfaits de ce poison...

Pourtant, une fois le nectar de nicotine ingurgité, j'ai cette impression de souillure. Cette impression (qui au final n'en est pas une) de puer de toutes mes pores et de presque tous mes orifices. Cette envie aussi de ne plus rien foutre de la journée, celle qui dure 1/4 d'heure mais qui a quotidiennement le don de me plomber!

Et puis il y a CHARLIE! Pas celui que tout le monde est depuis ce mois de Janvier... Non l'autre, celui que tout le monde cherche depuis bien des années...

Alors lui, il a juste le don de provoquer chez moi une bipolarité ultime! A chaque fois que je tombe sur un recueil de ses aventures, je suis comme un gosse... Je me précipite sur la première page venue et laisse mes pupilles se balader comme des billes de flipper à 200 à l'heure. J'exulte... "ha cool! le chien, trouvé!"; (tiens! vous souvenez-vous de la dernière fois où vous avez utilisé le point-virgule?...) je reprends, "ouaiiiis le magicien nickel"; "Houhou! le Dalton hipster!! ...et puis plus rien... le néant...

4mn plus tard les exclamations ressemblent plutôt à "'Taaaiiiiin..."; "Pfffffff..."; "allez, montre-toi enc..é!!" et le grand classique: "boâ c'est bon j'arrête, c'est trop relou..." .A ce moment-là, je jure que l'on ne m'y reprendra plus... jusqu'à la prochaine fois!

En fait, à ce stade de la rédaction, je me rends compte qu'il y en a à la pelle des exemples comme cela. Je préfère donc vous épargner des longueurs et vous en jeter quelques uns en pâture comme ça, gratos...

- Le détestable bobo névrosé et pédant, Frédéric Beigbeder que j'ai pourtant adoré dans tout ce que j'ai pu lire de lui...

- Le temple de la consommation et du capitalisme, Ikea qui me répugne tant mais où l'on y trouve tant de chouettes choses: presse-ail design, tupperwares trop pratiques, lampes qui se tordent, imitations de beaux tapis orientaux (et j'en passe), toujours avec des "o" barrés et des trémas trop meugnons partout!!

- Les fruits de mer, que je pourrais manger outre-mesure mais la simple idée d'avoir à les dépiauter me fout dans une rage inégalable pour au minimum deux heures!

- Et puis y a aussi ces immondes catalogues fourre-tout que l'on appelle Pop/Rock, Hip-Hop, Electro par exemple... Comment peut-on affirmer que l'on aime un de ces styles lorsque Calogero côtoie Pink Floyd, que Booba et La Fouine se trouvent dans le même rayon qu'Assassin et Cypress Hill, idem pour David Guetta et Laurent Garnier...

Voilà...

P.S: Le mot "petit" n'apparaît nulle part dans cet article!!

Comments

[ZavchickenBabarZav]

Joli !

[Marie]

Tu sais quoi!! Envoyant le Charlie en question, un petit air de ressemblance avec Gus m'a sauté aux yeux ;-)

[Charly 3/4]

Ouffffffffffff! J'ai cru que tu allais parler de moi quand j'ai vu "Charlie"! Enfin, si tu m'aimes autant que tu me détestes; moi ça me va ;) (t'as vu; 2x le point virgule)
P.S.: T'es toujours en lice Gus ;)

[ChickenBabarZav]

Yeah !